- asclepias
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⇒ASCLÉPIADE2, subst. fém., ASCLÉPIAS, subst. masc.BOT. Genre de plantes vivaces, type de la famille des Asclépiadacées, à fleurs odorantes et à tige herbacée, comportant différentes espèces dont certaines sont médicinales :• Les colombes, sur les palmiers autour d'eux, roucoulaient doucement, et d'autres oiseaux voletaient parmi les herbes : des galéoles à collier, des cailles de tartessus et des pintades puniques. Le jardin, depuis longtemps inculte, avait multiplié ses verdures; des coloquintes montaient dans le branchage des canéficiers, des asclépias parsemaient les champs de roses, toutes sortes de végétations formaient des entrelacements, des berceaux; et des rayons de soleil, qui descendaient obliquement, marquaient çà et là, comme dans les bois, l'ombre d'une feuille sur la terre.FLAUBERT, Salammbô, t. 2, 1863, p. 137.PRONONC. ET ORTH. — 1. Forme phon. :[asklepjad], [-pjas]. 2. Forme graph. — Ac. 1932 et Pt Lar. 1968 admettent parallèlement les formes asclépiade ou asclépias. ROB., Pt ROB. et QUILLET 1965 enregistrent uniquement asclépiade; Lar. encyclop. asclépias. 3. Hist. — La majorité des dict. hist. donnent les 2 formes, néanmoins Ac. 1798 ne note que asclépias; BESCH. 1845, POIT. 1860, Lar. 19e ainsi que Nouv. Lar. ill. ne donnent que asclépiade; GATTEL 1841 enregistre une vedette asclépiade et une vedette asclépias. À noter que LAND. 1834 est le seul dict. à ne pas transcrire s final dans la forme asclépias : ace-klé-pia (à ce sujet, cf. finale -as).ÉTYMOL. ET HIST. — 1545 bot. asclepias « plante vivace à graines soyeuses » (G. GUÉROULT, Hist. des plantes ds DG, sans ex.); 1823 asclépiade (BOISTE).Empr. au lat. asclepias, asclepiadis « dompte-venin officinal (vincetoxicum officinale, Moench) », (PLINE, Nat., 27, 35 ds TLL s.v. Asclepius, 768, 14), v. ANDRÉ Bot., p. 43. La forme féminine est une francisation à partir du rad. du génitif à l'aide du suff. -ade (p. anal. avec salade, grenade?).BBG. — BOUILLET 1859. — Lar. méd. 1970. — Méd. Biol. t. 1 1970. — NYSTEN 1824. — PRIVAT-FOC. 1870.
Encyclopédie Universelle. 2012.